cheval & châteauPremière journée à cheval
Contact avec les chevaux et l’équipe d’assistance près du château de Shaubak. Les chevaux ont été transférés ici la veille en camion.
C’était le Krak de Mont Real de l’époque croisée, construit par Baudouin 1er de Jérusalem, puis occupé par un français, Renaud de Châtillon… anéanti plus tard par Saladin lui-même.



deux copinesNous amorçons la chevauchée à près de 1500 mètres au-dessus du niveau de la mer, loin de la fournaise du Wadi Araba, là-bas tout en bas. Les pistes sont excellentes.

Nous croisons des sources et des fontaines. Çà et là de petits villages abandonnés étalent la relative verdure de leurs cultures. Nuit en bivouac.

KR

Deuxième journée à cheval
Étape de montagne où il faudra peut-être mettre pied-à-terre sur quelques mètres…
à piedTout annonce une grandeur démesurée, un mystère enfoui dans ces grès colorés qui gisent à nos pieds.
descenteVous vous croyez en Arizona, au Nouveau Mexique ? Non, vous êtes bel et bien en Arabie, sur des sentes millénaires sillonnant les flancs abrupts de la montagne, aujourd’hui encore fréquentées par les bédouins.

descente abrupteNous plongeons dans un labyrinthe de montagnes, croisant les sites de Beidha la néolithique (-7500 ans av JC.) et le Siq Al Barid (Little Petra), prémice miniature de Petra la lumineuse !


namalaNuit en campground à Little Petra ou à l’hôtel à Wadi Mousa, ville moderne en amont de Petra - « Vallée de Moïse » où le prophète frappa le rocher d’où jaillit la source salvatrice - lieu sacré pour les trois grandes religions monothéistes.

khaznehJournée à Petra
Vous pénétrez à pied dans la Cité rose des Nabatéens, par le très long corridor du « siq ».



Cette vision restera gravée en vous, lorsque d’un coup, au détour du rocher, vous tomberez sur le joyau des Nabatéens, le temple du « Khazneh » ou « Trésor du Pharaon »!

fronton petraLa Place du Sacrifice, Les Tombeaux Royaux, le lieu-dit du monastère, Ed Deir… Autant de sites enchanteurs qui vous ramèneront 2000 ans en arrière !
Deuxième nuit à l’hôtel, à Wadi Mousa ou à Taybeh.

Troisième journée à cheval
De larges pistes à flanc de plateau permettent une remise en train en douceur. Des petits villages ponctuent l’étape (Rajiv, Dlagha). Des jardins, des sources, la vie rurale nous font glisser en douceur vers plus d’aridité dans l’environnement…

camp soirEn permanence le regard embrasse le Wadi Araba – large vallée désertique qui nous sépare du Néguev (Israël) et de la Palestine.
Le soir, par une longue descente caillouteuse, nous pénétrons les montagnes désolées du verrou naturel de « Bir Hamad » - un puits fort ancien sur la route ancestrale des épices et de l’encens, entre désert d’Arabie et Palestine. Nuit en bivouac, près des ruines d’un village.

forteressesQuatrième journée à cheval
Les prémices d’un changement se font sentir… Un col d’où l’on aperçoit en même temps la montagne d’Aaron au nord, et le Jebel Rum au sud, marquent l’arrivée dans un monde nouveau – celui de la steppe et des espaces ouverts à l’infini !

Groupe_de_cavaliers_arrive._-_copie.JPGDu temps des califes abbassides l’endroit était intensément cultivé. Des « falaj » de pierre et de céramique attestent d’une activité agricole autrefois intense... L’étape est longue.

La nuit nous surprend dans l’enchantement des premières formations de grès et du terrain sablonneux sous les sabots. Nuit en bivouac.

magnifique montagneCinquième journée à cheval
Le regard scrute plus loin, et là, on comprend quels chevaux on doit monter. L’immensité abordée confirme la nécessité première du voyageur de grands espaces; une monture résistante et généreuse, jamais à court d’énergie !
Nous filons vers l’est, non loin du dernier village de Disi, d’où Laurence d’Arabie, les combattants de la révolte arabe et les troupes anglaises de soutien dévalèrent sur le bassin de Qweirah, en route pour la prise d’Aqaba et les raids contre le chemin de fer du « Hejaz ».

préparer son chevalL’après-midi nous voit tourner au sud. Tout devient plus grand. Les montagnes s’alignent à présent comme à la parade. Les surfaces planes des «mud’s flats» - immenses collecteurs d’eau des montagnes alentours, d’où l’évaporation laisse une surface parfaitement lisse et homogène d’argile séchée - offrent des galops inoubliables.
Nuit en bivouac dans les montagnes.

Canter groupé sur les fameux mud's flat du désertSixième journée à cheval
Au cœur du Wadi Rum, nous enfilons canyons et vallées, sous le profil baroque des forteresses de grès qui nous procurent l’ombre bienvenue.

La tente bédouine, en laine de chèvre, habitat ancestral des bédouins d'ArabieAujourd’hui, seules quelques familles bédouines font encore pâture, à la recherche d'un peu de verdure. Les jeunes sont essentiellement dans les villages, jonglant entre modernité confortable d’une maison et grande tente noire en laine de chèvre des parents (« Baït shar »).

galop dans le désert de Wadi Rum))Là-bas trône le Jebel Rum (1754 m.), longtemps considéré comme le point culminant de la Jordanie. Une masse énorme de près de 10 km de long et 3 km de large.

On y trouve des arbres aux troncs rampants, des cyprès et genévriers, des blés sauvages, et toutes sortes d’herbes à vocations médicinales depuis longtemps courtisées par les autochtones.
Bivouac protégé, dans un grand cirque rocheux, à l'abri du vent...C’est aussi le royaume du bouquetin (ibex), à présent plus abondamment représenté depuis que la chasse en est interdite… Le Wadi Rum a enfin gagné son statut de zone protégée - Wadi Rum Protected area ! Il était temps.
Nuit en bivouac, à la discrétion du guide.

A cheval avec les Wadi Rum HorsesSeptième journée à cheval
C’est dans les nuances subtiles de luminosité et de couleur, dans les changements ininterrompus de formes et de faciès rocheux, dans la différence du terrain sous les sabots, que l’on mesure la diversité des ambiances et des coups d’œil dans le désert.

Une équipe d'assistance. On reconnait Haïtam as Soufi et Rybhe Hassanat, debout au milieuDes rencontres fortuites avec des autochtones sont possibles en permanence. Notre staff est entièrement bédouin et d’origine locale. Cela facilite tous les contacts, et les occasions imprévues de goûter à l’hospitalité bédouine, à l’authentique même. Soyez prêts !

L'écurie là-bas au fond, lors d'une bonne tempête de sable !La chevauchée nous ramène à l’écurie plus au nord, là où vivent nos chevaux à l’année, chez Atallah Sweilhin des Wadi Rum Horses ; une vallée un peu désolée, deux maisons, quelques paddocks, quelques boxes, de l’ombre, de l’eau, de l’électricité, quelques arbres et… c’est tout !
Durant ces dernières heures, nos regards éblouis balaieront déjà avec nostalgie la grandeur immuable des montagnes de Wadi Rum. Inch’Allah, qu’elles restent à jamais préservées !

Dernière nuit possible près du désert, dans un très joli camp confortable, « Baït Ali », tenu par une amie, cavalière jordano-anglaise.

Journée Aqaba-Mer Rouge
Journée libre pour visite, baignade, plongée et emplettes de fin de voyage. Quel contraste !
C’est une petit ville restée sans prétention jusqu’à nos jours. Son développement l’oriente indéniablement vers un futur de cité balnéaire. Mais nous n’en sommes pas là...

Mimi & Georges, des Ecuries du Layon en France, sont les derniers à avoir organisé une "Chevauchée Arabe"C’est néanmoins une vraie bourgade avec un souk qui fleure bon le Moyen-Orient, surtout en soirée, lorsque toutes les échoppes sont ouvertes et que les terrasses des cafés laissent planer l’odeur sucrée des narguilés.
Dîner en commun. Nuit à l’hôtel.

Pour plus d'infos, contactez-nous.